Je suis à l’Olympia ce soir.
Avec le cœur remplit d’espoir.

Je vais enfin voir Grand Corps Malade.
Lui qui m’a emmené dans ces balades,
Pendant ces longs mois ou je vivais dans le noir.
Où cette voix me réchauffait le soir,
Et bercé par ses mots,
Je m’endormais comme un vrai marmot.
Pourtant ces paroles peuvent être durs,
Il parle d’une rencontre avec un mur.
Le mien n’était pas vraiment le même,
Mais au final nous avions le même problème.
Comment faire pour continuer à vivre,
Y réfléchir jusqu’à en devenir ivre !
Tourner et tourner dans sa tête,
En espérant qu’il y aura des jours de fête.
Il m’a aussi apporté son envie d’avancer.
Petit à petit apprendre à lancer,
Tous ces petits problèmes de rien du tout,
Ces petits emmerdes que l’on trouve partout,
Et qui ne valent pas la peine,
De les porter et que l’on se les traînent !
Il m'a aussi apporté sa simplicité,

Et son énorme capacité

A exprimer avec des mots,

L'ensemble de tous ses maux.

Il m'a surtout amené l'envie d'écrire,

Avec des mots, des phrases, transcrire,

Ce que j'ai dans le cœur.

Crevé les abcès pour ne pas garder de rancœur.

De me faire percuter que l'écriture,

Agit dans mon cas comme une nourriture.

Je regrette tout ce que j'ai pu dire,

Tous ces gens sur qui j'ai pu médire.

Alors qu'ils ne faisaient qu'écrire,

Des phrases pour nous les offrir.
Ce soir la salle est pleine,
De rire, de dialogue mais pas de haine.

Toutes les générations sont présentes.

Il n'y a aucune absente,
Pour écouter cet homme slamer.
J’arrête d’écrire car les lumières s’éteignent.
Son nom dans toute la salle est clamé.
Et pendant 2 heures avec ses mots il nous enseigne,
Des phrases, des sentiments, des balades.
Je vous laisse, je vais écouter Grand corps malade.